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À propos des recommandations de la Haute Autorité de santé sur le diabète de type 2 : ça y est, la voilà !

C’était devenu une antienne. Chaque fois que l’on demandait quand allaient paraître les recommandations de la Haute Autorité de santé (HAS) sur le diabète de type 2 (DT2), la réponse était immanquablement “prochainement”. Et cela depuis des années, exactement depuis 2019, date de saisine de la HAS pour proposer de nouvelles recommandations sur le DT2, les précédentes datant de 2013. Dans l’entretemps, la façon d’aborder le diabète et son traitement a été profondément modifiée.

Dossier : Cardio-rénal Un
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La coopération cardiologue-néphrologue est essentielle dans la prise en charge de patients chez lesquels des mécanismes physiopathologiques communs aboutissent à la prescription de médicaments ayant une double action de cardio-néphroprotection.
Cet article propose de revoir de façon synthétique et pratique les situations dans lesquelles l’avis néphrologique peut être requis par le cardiologue, notamment les épisodes d’insuffisance rénale aiguë ou de troubles hydro-électrolytiques volontiers associés à la prescription des diurétiques et/ou des bloqueurs du système rénine angiotensine dans des contextes d’insuffisance cardiaque sévère. Les différentes indications d’adressage sont revues en détail, ainsi que le bilan minimal à envisager pour permettre d’optimiser la consultation néphrologique.

Dossier : Cardio-rénal
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L’hyperkaliémie est une complication fréquente mais contrôlable chez les patients atteints
d’insuffisance cardiaque chronique. Il existe trois étapes clés dans la prise en charge de ce trouble
ionique : 1. la correction des facteurs modifiables (revue des médicaments, apports en sel de potas-
sium et ajustements diététiques) ; 2. l’utilisation des diurétiques, des bicarbonates et des chélateurs
de potassium pour stabiliser les niveaux de potassium, et enfin, en dernier recours ; 3. la réduction ou
l’arrêt des inhibiteurs du système rénine-angiotensine-aldostérone (ISRAA).
Cependant, maintenir les quatre médicaments “fantastiques” (ISRAA, ISGLT2, ARM, bêtabloquants) à
des doses optimales est capital, car leur réduction ou arrêt est associé à une aggravation du pronos-
tic cardiaque et rénal au long cours. L’éducation des patients et la coordination entre les profession-
nels de santé sont les clés pour parvenir à cette gestion optimale.

Dossier : Cardio-rénal
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L’hypertension artérielle (HTA) est un facteur clé dans la progression de la maladie rénale chronique (MRC) et dans le risque cardiovasculaire. Les recommandations sur la cible tensionnelle en MRC ont évolué, passant de seuils différenciés selon la protéinurie (KDIGO 2012) à une cible unique < 120 mmHg (KDIGO 2021), basée principalement sur l’étude SPRINT. Cependant, cette approche a été critiquée pour son manque de généralisation aux patients MRC avancés et diabétiques, ainsi que pour les biais liés à la méthode de mesure de la pression artérielle. En réponse, l’ESH (European Society of Hypertension) 2023 et l’ESC (European Society of Cardiology) 2024 recommandent une approche plus nuancée : un objectif entre 120 et 140 mmHg, ajusté en fonction du profil du patient, notamment l’âge, la protéinurie et la tolérance clinique. En pratique, l’automesure est recommandée pour ajuster la prise en charge. Les objectifs clefs sont un contrôle de la pression artérielle < 130/80 mmHg pour la majorité des patients MRC en automesure, et une PA < 140/90 mmHg pour tous nos patients (à l’exception des patients avec grande fragilité).

Dossier : L’intelligence artificielle
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L’arrivée massive de l’intelligence artificielle (IA) dans nos sociétés et dans la pratique médicale pose de nombreuses questions, allant des plus triviales aux plus complexes, des plus philosophiques aux plus réglementaires car, notamment, son objectif principal est de reproduire l’intelligence humaine. Certains y verront une aide, d’autres une substitution et une prise de contrôle. Dans cet article de conclusion de ce dossier sur l’IA seront abordés quelques-uns des problèmes qu’elle pose et ce, au-delà du risque d’erreurs qu’elle peut commettre dans les résultats qu’elle fournit.

Dossier : L’intelligence artificielle
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Les outils médicaux reposant sur l’intelligence artificielle (IA) peuvent être utilisés à plusieurs étapes du parcours de soin d’un patient. Parmi les utilisations possibles, il y a l’orientation initiale des patients, c’est-à-dire en amont de la consultation médicale, dans un objectif de gradation des priorités et d’identification des situations selon leur degré d’urgence. Ces outils peuvent libérer le médecin de la prise de notes lors de la consultation. Ils peuvent aussi être utiles lors des étapes diagnostiques, en particulier lorsqu’elles nécessitent un examen d’imagerie, ou lors de la prédiction d’un risque. Ensuite, ils peuvent fournir des synthèses aux différentes étapes du parcours du patient, faciliter le suivi médical et permettre de détecter une modification de l’état du patient afin d’adapter son traitement.

Dossier : L’intelligence artificielle
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Une nouvelle ère médicale s’ouvre avec l’arrivée des technologies numériques et de l’intelligence artificielle. La santé connectée repose sur les applications mobiles, les capteurs portables et les dispositifs médicaux connectés, facilitant la surveillance en temps réel des patients et l’amélioration des soins. L’IA, notamment via le machine learning et le deep learning, joue un rôle clé dans l’analyse des données médicales, l’automatisation des tâches et le soutien aux décisions cliniques, tout en présentant des défis en matière d’intégration clinique et de transparence. La télésanté, qui inclut la téléconsultation, la télésurveillance et le télésoin, élargit l’accès aux soins, particulièrement pour les patients atteints de maladies chroniques. Toutefois, le développement de ces technologies nécessite qu’une attention particulière soit prêtée à la sécurité des données, à la transparence des algorithmes et à la supervision humaine pour garantir un usage éthique et sécurisé. La transformation numérique des soins de santé est prometteuse mais doit être équilibrée pour maximiser ses bénéfices tout en gérant les risques associés.

Dossier : L’intelligence artificielle
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Nul doute que la pratique de la médecine en général et celle de la cardiologie en particulier, vont être modifiées par l’arrivée d’outils utilisant l’intelligence artificielle (IA) dans les toutes prochaines années.
Certains médecins qui ont assisté à des présentations concernant ces outils peuvent penser “oui, toutes ces présentations sont du même acabit : on nous en parle, on nous dit que cela va arriver, et finalement, ça n’est toujours pas là. Alors pourquoi s’en préoccuper ?”. “Paroles, paroles, paroles…”

Dossier : L’intelligence artificielle
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Quoi ? Encore des articles consacrés à l’intelligence artificielle (IA) ! Et on pressent qu’il y en aura pléthore sur tous les supports possibles dans les mois et années à venir. Encore un effet de mode ?

Non, ce n’est pas une mode. Oui, l’IA est l’outil d’une évolution profonde de notre société et de la pratique de la médecine à moyen, voire à court terme. Pourquoi ?

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