Comparaison de l’épreuve d’effort, de la scinti au sestamibi et des échographies dobutamine et dipyridamole pour la détection de la coronaropathie chez la femme hypertendue

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C. Lu et al. Am J Cardiol, 2010 ; 105 : 1254-1260.

But de l’étude

Evaluer la capacité diagnostique de ces différentes techniques.

Méthodes

76 femmes hypertendues ont eu ces explorations et une coronarographie.

Résultats

41 % des patientes avaient des sténoses coronaires significatives. Les sensibilités de l’épreuve d’effort, de la scintigraphie et des échographies étaient de 81, 90, 87 et 61 % respectivement. Cela était surtout dû à la moindre capacité de l’écho dipyridamole à détecter des lésions monotronculaires (47/76, 88 et 82 %). A contrario, la sensibilité des quatre tests pour détecter des lésions pluritronculaires était identique. Les spécificités de l’épreuve d’effort et de le scinti (56 et 53 %) étaient moindres que celles des échos (82 et 691 %). La spécificité de l’épreuve d’effort en cas d’HVG ou de troubles de la repolarisation au repos était moindre qu’en l’absence de ces anomalies (33/89 %) et la moindre spécificité de la scintigraphie n’était, elle, liée qu’à la présence d’HVG (31/66 %). La capacité globale de l’écho dobu atteignait 84 % contre 66 % pour l’épreuve d’effort, 68 % pour la scinti et 79 % pour l’écho dipyridamole.

Conclusion

PoL’écho-dobu a une capacité diagnostique de haut niveau dans l’identification des coronaropathies de la femme hypertendue et bien que l’écho-persantine ait une meilleure spécificité, elle est limitée dans la détection des monotronculaires. Epreuve d’effort et scinti ont une bonne sensibilité, mais seulement chez des patients très sélectionnés.

Commentaires

Une comparaison de l’ECG d’effort, de la scintigraphie au sestamibi et de l’écho-dobu ou au dipyridamole dans la détection des sténoses coronaires chez la femme hypertendue (C. Lu et al. Am J Cardiol, 2010 ; 105 : 1254-1260) montrait des sensibilités de l’ECG d’effort, du sestamibi et de l’écho-dobu étaient supérieures à celles de l’écho dipyridamole ( respectivement 81,90, 87 et 61 %).Pour les monotronculaires la plus basse sensibilité était celle de l’écho dipyridamole (47/76, 88 et 82 % pour les trois autres méthodes mais a contrario la sensibilité des quatre tests était identique chez les multitronculaires. La spécificité de l’ECG d’effort (56 % et du sestamibi (53 %) étaient moindres que celles de l’écho-dobu (82 %) et de l’écho-dipyridamole[...]

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