K.R. Lees et al. Lancet, 2010 ; 375 : 1695-1703.
But de l’étude
Les précédentes analyses limitaient à 3 h le délai utile pour la fibrinolyse des AVC.
Méthodes
Les données d’ECASS III (821 patients) et d’EPITHET (100 patients) ont été ajoutées à celles de 6 autres essais regroupant 2 775 utilisant l’alteplase dans l’AVC aigu.
Résultats
Le traitement débutait dans les 360 mn chez 3 670 patients aléatoirement répartis entre alteplase ou placebo avec un pronostic à 3 mois plus favorable avec le raccourcissement de ce délai et sans plus de bénéfice après 270 mn. Les risques relatifs d’évolution favorable à 3 mois étaient de 2,55 entre 0 et 90 mn, de 1,64 de 1991 à 180 mn, de 1,34 de 181 à 270 mn et 1,22 de 271 à 360 mn sous alteplase. 5,2 % des patients développaient une hémorragie parenchymateuse importante sous alteplase, soit significativement plus que les 1 % sous placebo sans lien clair avec le délai début des symptômes début du traitement. Le risque relatif en analyse multivariée de mortalité augmentait avec le délai de traitement, soit 0,78 entre 0 et 90 mn, 1,13 entre 91 et 180 mn, 1,22 entre 181 et 270 mn et 1,49 entre 271 et 360 mn.
Conclusion
Les AVC ischémiques sélectionnés par scanner et symptômes cliniques bénéficient de l’alteplase jusqu’à 4 h 30.
Conclusion
Dans SITS-ISTR : thrombolyse par l’alteplase entre 3 et 4,5 heures après AVC ischémique (N. Wahlgren et al. Lancet, 2008 ; 372 : 1303-1309). L’alteplase reste sûre entre 3 et 4,5 heures après un AVC ischémique et représente donc une opportunité chez les patients ne pouvant être traités dans les trois premières heures. Voir le mois précédent ECASS ECASS : sur le même sujet (W. Hacke et al. N Engl J Med, 2008 ; 359 : 1317-1329) mais de façon prospective avec par rapport au placebo un bénéfice de l’alteplase IV entre 3 et 4,5 heures après le début des symptômes améliorant significativement le devenir des AVC bien que l’alteplase soit significativement associée à un surcroît d’hémorragies intracrâniennes. L’efficacité avant 3 h avait été vérifiée dans le monde réel dans SITS-MOST (N. Wahlgren et al. Lancet, 2007 ; 369 : 275-282) même dans des centres ayant peu d’expérience dans le domaine, ce qui encourage à élargir l’usage de la méthode car on avait montré par exemple une relation inverse entre le nombre de patients[...]
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