S. Nakahara et al. J Am Coll Cardiol, 2010 ; 55 : 2355-2365.
But de l’étude
Comparaison des caractéristiques et de la prévalence des potentiels tardifs dans les CMD non ischémiques et ischémiques ainsi que de l’intérêt d’ablater les zones responsables.
Méthodes
33 patients dont 16 CMD non ischémiques ont bénéficié d’une cartographie électrique épicardique (19 cas) et endocardique (33 cas) les potentiels tardifs étant définis par des voltages < 1,5 mV débutant après le QRS et les très tardifs débutant plus de 100 ms après QRS.
Résultats
564 +/- 449 points endocardiques et 726 +/- 483 épicardiques ont été enregistrés avec chez les ischémiques une surface moyenne de bas voltage de 101 +/- 55 cm2 et 56 +/- 33 cm2 respectivement pour endo- et épicarde contre chez les non ischémiques respectivement de 55 +/- 41 cm2 et 53 +/- 28 cm2. Les très tardifs, au sein des zones de bas voltages étaient plus fréquents chez les ischémiques aussi bien dans l’endocarde (4,1/1,3 %) que dans l’épicarde (4,3/2,1 %). Une ablation s’est révélée efficace chez 82 % des ischémiques (pas de récidive à 12 +/- 10 mois) plus souvent que chez les non ischémiques (50 % à 15 +/- 13 mois).
Conclusion
Le substrat arythmogène des TV diffère selon l’étiologie de même que la possibilité de leur ablation.
Commentaires
La morphologie de l’infarctus identifie les patients ayant un substrat pour les TV et les patients inductibles sous forme monomorphe ont eu des IDM significativement plus larges en IRM que les non inductibles tandis que les inductibles sous forme polymorphe avaient des valeurs intermédiaires, la FE étant bien sûr inversement corrélée à la taille de l’IDM, enfin masse et surface de l’IDM étaient mieux corrélées que la FE au risque d’inductibilité (D. Bello et al. J Am Coll Cardiol, 2005 ; 45 : 1104-1108). L’ablation par radiofréquence en cas d’orage électrique sous défibrillateur implantable (C. Carbucicchio et al. Circulation, 2008 ; 117 : 462-469) semble applicable et efficace à court terme en cas d’orage rythmique de même qu’à plus long terme. On avait déjà étudié l’ablation prophylactique de TV cette fois dans la prévention de la délivrance des chocs par défibrillateur (V. Reddy et al. N Engl J Med, 2007 ; 357 : 2657-2665) et elle réduisait la fréquence des interventions par le défibrillateur[...]
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