Association entre prise de poids maternelle pendant la grossesse et l’obésité et les anomalies métaboliques ou vasculaires pendant l’enfance

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A. Fraser et al. Circulation, 2010 ; 121 : 2557-2564.

But de l’étude

Evaluation de la prise de poids maternelle pendant la grossesse et anomalies métaboliques et vasculaires pendant l’enfance

Méthodes

Les données de 5 154 paires mère enfant pour adiposité et TA et 3 457 paires pour les prélèvements sanguins d’une cohorte anglaise de femmes enceintes ont été utilisées.

Résultats

Les femmes dont le gain de poids excédait les normes avaient plus souvent des enfants dont le BMI, le tour de taille, la masse grasse, la leptine, la systolique , la CRP et l’interleukine 6 étaient plus élevés et le HDL et l’apo-A1 plus basses. Les enfants de femmes prenant moins de poids que la norme avaient moins d’adiposité mais leurs facteurs de risque tendaient à être similaires à ceux des précédents. De plus, un poids avant grossesse plus élevé était associé à une plus grande adiposité des enfants et à plus de facteurs de risque cardiovasculaires à l’âge de 9 ans. La prise de poids excessive précoce entre 0 et 14 semaines était positivement associée à l’adiposité de l’enfant quelle que soit la prise mais surtout quand elle excédait 500 g/semaine. A contrario, entre 14 et 36 semaines la prise de poids n’était associée à l’adiposité de l’enfant que chez celles prenant plus de 500 g/semaine. La prise de poids entre 14 et 36 semaines était positivement et linéairement associée avec des profils lipidiques et inflammatoires défavorables chez l’enfant mais ces anomalies étaient largement dues à l’adiposité de ceux-ci.

Conclusion

Un poids maternel avant grossesse plus élevé et une prise de poids durant la grossesse plus haute jusqu’à 36 semaines de gestation sont associés à une adiposité supérieure des enfants et des anomalies des facteurs de risque cardiovasculaires.

Commentaires

L’association entre gain de poids maternel durant la grossesse et le BMI et la TA de l’enfant à l’âge de 21 ans avait été étudiée (A. Mamun et al. Circulation, 2009 ; 119 : 1720-1727) : sur 2 432 nouveau-nés entre 1981 et 1983 dont 50 % de garçons suivis en fonction du poids pris par la mère pour le BMI et la TA à 21 ans et là aussi une prise de poids importante chez la mère était associée à un BMI élevé de l’enfant quand il sera un adulte jeune et à une systolique[...]

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