- Les changements physiologiques à connaître car à l’origine de symptômes peu spécifiques
- Un diagnostic souvent difficile
- 1. La clinique
- 2. Les investigations complémentaires autres que l’imagerie médicale
- 3. Des méthodes d’imagerie pas totalement anodines
- Les spécificités du traitement de l’EP pendant la grossesse
- 1. Les HBPM sont la clé de voûte du traitement anticoagulant
- 2. En cas d’EP grave avec retentissement clinique
- 3. Le management du péripartum
- 4. Les anticoagulants oraux sont à proscrire durant la grossesse
- 5. Une contention veineuse efficace est indispensable
- 6. Combien de temps
- 7. La prévention
- Conclusion
L’embolie pulmonaire (EP), fréquente durant la grossesse et le post-partum, représente l’une des premières causes de mortalité maternelle [1, 2]. L’incidence de la pathologie veineuse thrombo-embolique (PVTE) est comprise entre 0,3 et 1 événement pour 1000 grossesses, de la conception à leur terme, soit 7 à 10 fois plus que dans la population de référence. Cette incidence est la même durant les 3 trimestres, les phlébites dans ce contexte étant 3 fois plus fréquentes que les EP. Un âge supérieur à 35 ans double le risque et une césarienne le triple. Après l’accouchement, le problème est loin d’être réglé puisque l’incidence des PVTE dans les 6 semaines post-délivrance avoisine 0,5/1 000.
Les changements physiologiques à connaître car à l’origine de symptômes peu spécifiques
Ils sont à connaître car à l’origine de symptômes évocateurs mais trompeurs, en fait très peu spécifiques [3] :
>>> Le volume sanguin s’accroît de[...]
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