Diurétiques à doses fortes ou faibles et en bolus ou en perfusion continue dans les pousses d’insuffisance cardiaque

0

G. Felker et al. N Engl J Med 2011; 364:797-805.

But de l’étude

Evaluation des posologies et des méthodes d’administration des diurétique dans les poussées d’insuffisance cardiaque

Méthodes

Essai prospectif à répartition aléatoire, en double insu, chez 308 décompensations cardiaques aiguës recevant du furosémide administré en IV soit par bolus toutes les 12 heures soit par seringue électrique et à faibles doses (équivalente à la dose habituelle per os) ou à fortes dosse (équivalente à 2,5 fois la dose per os habituelle). Les doses pouvaient ensuite être ajustées au bout 48h. Le critère primaire était l’appréciation globale du patient sur l’évolution de ses symptômes.

Résultats

Les auteurs ne mettent en évidence aucune différence sur les symptômes ou sur la créatininémie selon que les diurétiques aient été administrés en bolus ou en perfusion continue. Concernant les fortes et faibles doses de furosémide, il existait une tendance vers une amélioration plus nette des symptômes dans le groupe fortes doses, avec une diurèse plus abondante et des effets plus favorables sur certains critères secondaires au prix d’une augmentation transitoire de la créatininémie.

Conclusion

En cas d’insuffisance cardiaque aiguë décompensée, il n’y a pas de différences dans l’évaluation globale des symptômes ni dans la modification de la fonction rénale après diurétiques en bolus ou en perfusion continue et à fortes versus faibles dose.

Commentaires

>>> Un essai comparant l’association nitrés fortes doses – furosémide faibles doses à l’association nitrés faibles doses – furosémide fortes doses dans l’oedème pulmonaire sévère (Gad Cotter et al. Lancet 1998; 351: 389-93) était en faveur de la première association avec moins de ventilation mécanique et moins d’IDM.

>>> L’isosorbide dinitrate à fortes doses est supérieure à la ventilation BiPAP en association au traitement conventionnel dans le traitement de l’œdème pulmonaire aigu comme il l’a été montré par A. Sharon et al. (J Am Coll cardiol 2000 ; 36 :832-837).

>>> Une méta analyse évaluant l’effet de la ventilation non invasive en pression positive sur la mortalité des oedèmes pulmonaires aigus qu’elle soit continue (CPAP) ou à deux niveaux de pression (BiPAP) montrait que les deux techniques[...]

Connectez-vous pour consulter l'article dans son intégralité.

Pas encore abonné(e)
INSCRIVEZ-VOUS

Inscrivez-vous gratuitement et profitez de tous les sites du groupe Performances Médicales

S'inscrire
Partagez.

À propos de l’auteur