- Le traitement transcutané du rétrécissement aortique
- 1. Description des deux modèles de valve (fig. 1 et 2)
- 2. Implantation par voie artérielle fémorale
- 3. Implantation par voie transapicale (valve Edwards uniquement)
- 4. Résultats à long terme
- 5. Perspectives
- Le traitement percutané de l’insuffisance mitrale
- Conclusion
Le traitement transcutané du rétrécissement aortique
Rappelons que la première implantation chez l’Homme d’une valve aortique par voie percutanée a été réalisée à Rouen en avril 2002 par Alain Cribier et son équipe [3]. En ce qui concerne la CoreValve (Medtronic, Irvine, CA, USA), la première implantation remonte à 2004 [4].
Les deux modèles sont commercialisés (marquage CE obtenu en septembre 2007) et ont reçu en France un niveau ASA 1 (amélioration du service attendu maximal et exceptionnel pour une innovation) par la Haute Autorité de Santé en décembre 2007. Le remboursement a été obtenu dans notre pays pour 33 centres homologués par les autorités (texte du Journal Officiel du décembre 2009) permettant une expansion de ces techniques dans le cadre d’un registre national encadré [5].
Aux Etats-Unis a été menée l’étude PARTNER [1], grande étude pivot de la FDA réalisée avec la valve d’Edwards, qui comporte une randomisation des patients contre la chirurgie traditionnelle (cohorte A) chez les patients à haut risque ou contre le traitement médical (cohorte B) si le patient est inopérable. L’étude a montré une large supériorité des valves percutanées Edwards par rapport au traitement médical chez les patients inopérables avec une mortalité globale réduite de 20 % en valeur absolue à un an. Face à la chirurgie conventionnelle, l’étude a également atteint son objectif principal, en démontrant la non infériorité des implantations valvulaires transcutanées sur le critère principal de la mortalité à un an.
1. Description des deux modèles de valve (fig. 1 et 2)
Les deux modèles de valve actuellement disponibles et commercialisés en Europe diffèrent dans leur concept sur[...]
Connectez-vous pour consulter l'article dans son intégralité.
Vous êtes abonné(e)
IDENTIFIEZ-VOUS
Pas encore abonné(e)
INSCRIVEZ-VOUS
Inscrivez-vous gratuitement et profitez de tous les sites du groupe Performances Médicales
S'inscrire