>>> Les techniques de préparation cellulaire sont bien contrôlées bien qu’une standardisation et une amélioration des procédures de culture restent nécessaires.
>>> La thérapie cellulaire est globalement sans danger ; si le risque potentiel d’arythmies ventriculaires induites doit toujours être présent à l’esprit, les cellules souches médullaires ne semblent pas être en cause.
>>> Le type cellulaire optimal devrait répondre à l’indication clinique initiale qui est le remplacement du “pool” de cellules contractiles : les cellules médullaires n’auraient que des effets paracrines qui limiteraient le remodelage ventriculaire et amélioreraient la perfusion myocardique, tandis que seules les cellules qui ont une potentialité de différenciation cardiomyogénique pourraient avoir un effet régénératif.
>>> Les cellules autologues sont préférables, mais leur utilisation est limitée par leur fonctionnalité variable et imprédictible, cela étant à la source du développement de banques de cellules allogéniques avec les problèmes immunologiques inhérent à leur emploi.
>>> Quel que soit le type cellulaire, l’effet bénéfique thérapeutique est très dépendant de la performance de la greffe cellulaire, cela nécessitant d’optimiser les techniques de transfert cellulaire et de survie intra-tissulaire.
>>> Les critères des jugements primaires des essais doivent maintenant être ciblés sur des critères forts (morbidité, mortalité) plutôt que sur des critères de fonction cardiaque (fraction d’éjection, volumes ventriculaires).
Durant l’année 2010, plusieurs essais utilisant des cellules mononucléées issues de la moelle et administrées dans une artère coronaire récemment dilatée/stentée dans le contexte de l’infarctus du myocarde aigu ont été publiés. Les cellules souches médullaires utilisées en thérapie cellulaire ne se transformant pas localement en cardiomyocytes, leur effet semble s’exercer via la sécrétion de facteurs paracrines, certains identifiés et qui pourraient réduire les lésions d’ischémie reperfusion post-angioplastie [2] :
>>> REPAIR-AMI : des données encourageantes sont issues de l’essai REPAIR-AMI, le plus large réalisé à ce jour (204 patients) (Reinfusion of Enriched Progenitor cells And Infarct Remodeling in Acute Myocardial Infarction). Cette étude montre :
– une réduction[...]
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