- ESV lors d’une épreuve d’effort à la recherche d’une atteinte coronaire
- ESV lors d’une épreuve d’effort dans le cadre d’une cardiopathie
- ESV lors d’une épreuve d’effort pour explorer une symptomatologie à l’effort
- ESV lors d’une épreuve d’effort dans le cadre d’un bilan systématique
- Les facteurs modulant le risque associé aux ESV d’effort
- Conclusion
Les extrasystoles ventriculaires (ESV) peuvent constituer la gâchette qui va démarrer ou débuter une tachycardie ventriculaire (TV) ou une fibrillation ventriculaire (FV) pouvant entraîner la mort subite. Bien que la probabilité qu’une ESV donnée débute cette chaîne tragique soit numériquement très faible, les ESV ont mauvaise réputation, en particulier lorsqu’elles surviennent à l’effort. Pourtant, la valeur pronostique d’ESV à l’effort n’est pas totalement claire.
L’effort, par la stimulation sympathique qui lui est associée, peut faire apparaître ou majorer une extrasystolie ventriculaire soit en favorisant les post-dépolarisations dépendantes du calcium, soit en raison des variations de conduction dans un circuit de réentrée dépendant du système nerveux autonome (SNA). De ce point de vue, l’épreuve d’effort permet de démasquer une ESV qui serait inapparente au repos.
Cependant, l’évaluation de la valeur pronostique des ESV à l’effort est compliquée par un certain nombre de facteurs de confusion. En premier lieu, la stimulation sympathique peut aussi bien majorer une ESV bénigne, comme par exemple une ESV infundibulaire sur cœur sain, qu’une ESV maligne. D’autre part, l’effort peut entraîner une ischémie myocardique qui peut elle-même être arythmogène et l’ESV ne sera alors qu’un marqueur de l’ischémie qui pourra être associée à un mauvais pronostic. Par ailleurs, chez l’insuffisant cardiaque, l’effort peut être associé à une augmentation des pressions de remplissage qui pourra, par le biais de l’étirement des fibres myocardiques, favoriser les ESV qui seront alors le reflet de la déchéance myocardique, facteur majeur de pronostic. Il sera donc particulièrement difficile de déterminer si la présence d’une ESV à l’effort est simplement le marqueur d’une atteinte cardiaque ou un réel facteur de mauvais[...]
Connectez-vous pour consulter l'article dans son intégralité.
Vous êtes abonné(e)
IDENTIFIEZ-VOUS
Pas encore abonné(e)
INSCRIVEZ-VOUS
Inscrivez-vous gratuitement et profitez de tous les sites du groupe Performances Médicales
S'inscrire