Le glaucome et la surface oculaire, un mariage difficile

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La surface oculaire constitue une unité fonctionnelle, véritable première ligne de défense de l’œil face aux agressions du milieu extérieur. Parmi ces agressions, celles liées à l’utilisation des collyres au long cours, comme dans le traitement du glaucome ou de l’hypertonie oculaire (HTO), entraînent au-delà des manifestations cliniques classiques de l’allergie de nombreuses modifications des tissus qui composent la surface oculaire [1]. Ces effets secondaires des traitements antiglaucomateux et de leurs conservateurs vont de l’inconfort oculaire jusqu’à des atteintes potentiellement cécitantes de la surface oculaire.

Réciproquement, la surface oculaire influe très largement sur l’efficacité des traitements du glaucome, qu’ils soient médicaux avec les problèmes associés de la tolérance et de l’observance, ou chirurgicaux avec les échecs de la chirurgie du glaucome par fibrose conjonctivale.

La prise en charge des patients atteints de glaucome ou d’HTO qui présentent une atteinte de la surface oculaire nécessite à la fois une réduction de la toxicité locale des traitements et une prise en charge spécifique de l’ensemble de la surface oculaire.

Influence du traitement du glaucome sur la surface oculaire

Le traitement médical du glaucome est le plus souvent utilisé comme traitement de première ligne. Efficace, ce traitement est administré sur de très longues périodes, souvent pendant[...]

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