- Quelques données épidémiologiques
- Rappel physiopathologique du retour veineux en cas de surcharge pondérale
- Rappel de la classification de la maladie veineuse chronique
- Prise en charge de la surcharge pondérale et de l’obésité chez l’insuffisant veineux
- Prise en charge de la maladie veineuse chronique en cas de surcharge pondérale et chez l’obèse
- Traitement des varices chez le patient obèse ou en surpoids
- Conclusion
La surcharge pondérale et l’obésité (tableau I) sont considérées comme l’un des problèmes majeur de santé dans le monde entier, selon les derniers rapports de l’OMS. Leur prévalence est en nette augmentation dans les populations occidentales, estimée en France respectivement à 30 % et 10 % chez l’adulte et l’enfant [1]. La prévalence de la maladie veineuse chronique (MVC) est elle aussi élevée, et, en France, une femme sur deux et un homme sur trois ont des varices [2]. Nul doute que l’association maladie veineuse et surcharge pondérale ou obésité coexistent pour une forte proportion des patients.
Quelques données épidémiologiques
L’obésité est bien reconnue comme un facteur de risque de maladie veineuse thrombo-embolique [3] et de développement de la maladie post-thrombotique [4]. Par contre, l’impact exact de la surcharge pondérale sur la maladie veineuse chronique et son évolution restent encore controversés. L’étude de Framingham, seule étude longitudinale dont nous disposons, retrouve une incidence des varices plus élevée lorsqu’il existe un excès de poids à l’inclusion, en particulier chez les femmes [5]. Peu d’études concernent l’impact de la prise de poids ou de la surcharge pondérale modérée sur la prévalence des varices et des affections veineuses chroniques. Cependant, notre expérience de clinicien confirme le lien existant entre l’apparition ou l’aggravation des symptômes de la maladie veineuse chronique (jambes lourdes et pesantes, sensation de gonflement des chevilles et des jambes) et une prise de poids.
Plusieurs études sont ciblées sur les patients obèses, avec des résultats discordants.[...]
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