Hypertension artérielle du sujet âgé : comment traiter sans être iatrogène ?

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Définition et épidémiologie

L’OMS définit les “sujets âgés” les personnes de plus de 75 ans, ou de plus de 65 ans polypathologiques. En 2010, les personnes âgées de plus de 65 ans représentaient 16 % de la population française et ce chiffre continuera d’augmenter dans les années à venir, selon les prévisions de l’Insee. La prévalence de l’HTA augmente avec l’âge. D’après l’étude MONA LISA [2], elle est en France de 80 % et 71 %, respectivement chez les hommes et les femmes, dans la classe d’âge 65-74 ans.

L’HTA chez le sujet âgé est un facteur de risque de morbimortalité principalement cardio-neuro-vasculaire, dont l’accident vasculaire cérébral (ischémique et hémorragique), la coronaropathie, l’insuffisance cardiaque et rénale et possiblement la démence (vasculaire et Alzheimer). Elle est définie, comme à tout âge chez l’adulte, par une pression artérielle systolique (PAS) > 140 mmHg et/ou une pression artérielle diastolique (PAD) > 90 mmHg. La PAS augmente avec l’âge, la PAD augmente jusqu’à 50-60 ans, se stabilise puis décroît. D’où la fréquente présentation d’HTA systolique isolée dans la population âgée.

Plusieurs études observationnelles ont montré que, chez les sujets âgés,[...]

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À propos de l’auteur

Unité Hypertension Artérielle, Prévention et Thérapeutique Cardiovasculaire, Centre de Diagnostic et de Thérapeutique, Hôtel-Dieu, Paris.