Les pièges de l’HbA1c

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Depuis les études cliniques d’envergure telles que le DCCT chez le patient diabétique de type 1 et l’UKPDS chez le diabétique de type 2, la relation entre hémoglobine glyquée A1c (HbA1c), contrôle glycémique et complications du diabète est établie. L’hémoglobine glyquée est ainsi devenue un paramètre essentiel pour le suivi du patient diabétique. Sa mesure est maintenant utilisée pour révéler le niveau de contrôle glycémique du patient durant les 2-3 mois précédant le prélèvement et estimer le risque de développement de complications, en particulier micro­vasculaires, à plus long terme [1, 2].

Utiliser l’HbA1c pour diagnostiquer un diabète ?

Depuis 2009 et le consensus émis par un comité d’experts internationaux, l’HbA1c a été proposée comme nouveau critère diagnostique de diabète si ≥ à 6,5 % ou de dysglycémie à haut risque de survenue de diabète si comprise entre 6,0 et 6,5 % [3]. L’ADA en 2010 a entériné ce nouveau critère diagnostique de diabète, mais a étendu la notion d’altération glycémique à une fourchette plus large d’HbA1c (entre 5,7 et 6,5 %) [4]. Les autres critères de diagnostic de diabète (glycémie à jeun ≥ 1,26 g/L à deux reprises, et glycémie ≥ 2 g/L lors de l’HGPO) restent bien entendu valables.

Cette décision s’appuie principalement sur les résultats de l’étude DETECT actualisés très récemment [5]. Cette étude a montré que le risque de rétinopathie est quasiment nul lorsque l’HbA1c est en deçà[...]

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À propos de l’auteur

Département d'Endocrinologie, Diabète et Nutrition, Institut de Recherche en Biothérapie, Laboratoire de Thérapie Cellulaire du Diabète, CHRU, MONTPELLIER.