Qui revasculariser depuis l’étude COURAGE ?

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L’étude COURAGE est-elle toujours d’actualité en ce début d’année 2012 ?

Rappelons que l’étude COURAGE n’avait pas pour objectif de comparer le traitement médical à la revascularisation myocardique, mais qu’elle a évalué la valeur ajoutée de l’angioplastie en complément d’un traitement médical optimal (TMO) chez des coronariens stables avec des sténoses dites angiographiquement “significatives” [2]. Les bases du TMO comprenaient des mesures hygiéno-diététiques, avec arrêt du tabagisme, alimentation pauvre en acides gras saturés, exercice physique au moins 30 minutes 5 fois par semaine, et réduction de la surcharge pondérale (< 25 kg/m²). Parallèlement, les patients ont reçu une association d’aspirine, de statine, de bêtabloquants et d’inhibiteurs de l’enzyme de conversion et/ou d’inhibiteur calcique. Les objectifs n’étaient donc pas très différents de ceux recommandés aujourd’hui par la Société européenne de cardiologie (ESC) chez le sujet à très haut risque cardiovasculaire [1], avec respectivement une pression artérielle à 130/85 mmHg, un LDL-cholestérol < 0,80 g/L et un taux d’HBA1c < 7 % chez les diabétiques (tableau I).

Les patients ont été suivis pendant au moins 2 ans et demi (précisément entre 2,5 et 7 ans, avec une médiane à 4,6 ans). L’intérêt de l’angioplastie ajoutée au TMO n’a pas été prouvé par cette étude puisque les incidences de la mortalité de toutes causes et/ou de l’infarctus[...]

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À propos de l’auteur

Unité de Soins Intensifs Cardiologiques et Plateau de Cardiologie Interventionnelle (PCI) Hôpital Cardiologique - Université de Bordeaux 2, PESSAC.