Antithrombotiques et chirurgie vitréorétinienne

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La chirurgie vitréorétinienne regroupe des chirurgies d’urgence, dans le cadre du traitement du décollement de rétine, de la traumatologie, de l’endophtalmie et des chirurgies programmées. Le plus souvent, cette chirurgie concerne principalement des patients âgés, susceptible de recevoir un traitement antithrombotique au long cours : 1,2 million d’adultes recevaient en 2008 en France un traitement antiagrégant plaquettaire et 900 000 adultes un traitement anticoagulant oral.

Il est important de savoir gérer cette situation périopératoire compte tenu du risque hémorragique chirurgical potentiel lié au maintien du traitement ou du risque thrombotique lié à l’arrêt de ces traitements. Il faudra ainsi tenir compte de l’état général et oculaire, du type de chirurgie et de l’anesthésie souhaitée.

Après avoir rappelé le mécanisme d’action des médicaments antithrombotiques, nous proposons de définir le rapport bénéfice/risque de l’arrêt péri-opératoire de ces traitements, en fonction des données médicales publiées.

Mécanismes associés au saignement et à sa prévention

En cas de brèche vasculaire, l’hémostase a pour rôle de stopper l’hémorragie et de réparer le tissu vasculaire. L’hémostase primaire (fig. 1) fait surtout intervenir les plaquettes, avec l’adhésion des plaquettes aux fibres de collagène sous-endothéliales, puis l’agrégation plaquettaire aboutissant au thrombus blanc. C’est alors que la coagulation (fig. 2) est mise en jeu pour[...]

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À propos de l’auteur

Clinique Universitaire d’Ophtalmologie, CHU, GRENOBLE.