Evaluation du risque fracturaire : où en est-on ?

0

L’ostéoporose est considérée comme un enjeu de Santé publique compte tenu de sa prévalence, de l’incidence des fractures dont elle augmente le risque, et des conséquences potentiellement graves qui en découlent. L’enjeu actuel est d’identifier les femmes à risque de fractures devant bénéficier de ces traitements. La mesure de la densité osseuse est indispensable au diagnostic d’ostéoporose, mais est insuffisante pour la prédiction du risque de fracture. L’évaluation du risque de fracture repose sur la combinaison de la mesure de la DMO et de facteurs de risque cliniques associés au risque de fracture. L’indice composite FRAX proposé par l’OMS permet de calculer le risque absolu à 10 ans de fractures majeures de l’ostéoporose et de l’extrémité supérieure du fémur. L’actualisation des recommandations françaises du traitement de l’ostéoporose postménopausique précise les situations où le FRAX peut être utilisé.

Limites de la mesure de la DMO pour identifier les sujets à risque de fracture

La mesure de la DMO est utile dans l’évaluation du risque de fracture. Il existe un gradient entre la diminution de la densité minérale osseuse et l’augmentation du risque de fracture [1]. La diminution de la DMO à tous les sites est associée au risque de tous les types de fracture ; cependant, la diminution de[...]

Connectez-vous pour consulter l'article dans son intégralité.

Pas encore abonné(e)
INSCRIVEZ-VOUS

Inscrivez-vous gratuitement et profitez de tous les sites du groupe Performances Médicales

S'inscrire
Partagez.

À propos de l’auteur

Service de Rhumatologie, Hôpital Cochin, PARIS.