Traitements de la sécheresse oculaire : des cas les plus courants aux plus difficiles

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La prise en charge des patients souffrant de sécheresse oculaire nécessite souvent du temps, car les symptômes évoqués peuvent être multiples et varient en intensité et en nature selon les périodes. De plus, l’effet des traitements est souvent retardé, ce qui peut parfois décourager certains patients ne pouvant bénéficier d’un traitement immédiatement performant. Enfin, il s’agit le plus souvent de soulager les patients, dans le cadre d’une pathologie chronique, plus que de les guérir totalement.

On distingue classiquement les yeux secs par baisse de la sécrétion de larmes (déficit quantitatif) : syndrome de Sjögren primaire ou secondaire, maladies de la glande lacrymale, anomalies de réflexe de larmoiement (paralysies faciales ou kératites neurotrophiques) et ceux par hyperévaporation (déficit qualitatif) : anomalies de la sécrétion lipidique (meibomite, blépharite) et anomalies palpébrales (déficit du clignement, malversions palpébrales). Mais les causes sont souvent intriquées, et il faut penser à rechercher d’éventuelles pathologies associées (rosacée, allergie…) [1]. Le traitement adapté permet de résoudre, en général, une bonne partie des symptômes.

Les moyens thérapeutiques

1. Prise en charge psychologique

La sécheresse oculaire a un retentissement important sur la qualité de vie et le psychisme des patients de par son caractère chronique et parfois invalidant. L’écoute du patient ainsi que les explications concernant les mécanismes impliqués et les stratégies thérapeutiques élaborées sont des éléments essentiels dans la prise en charge car elles placent le patient au centre de celle-ci en tant qu’individu.

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