Diverses maladies du système endocrinien connaissent une augmentation de leur incidence chez la femme ménopausée, au premier rang desquelles il convient de citer les dysfonctionnements des glandes thyroïdes et parathyroïdes [1, 2], mais également les anomalies du métabolisme glucidique, syndrome métabolique et diabète de type 2 [3]. Une des questions cruciales est de savoir si les modifications hormonales induites par la ménopause, en particulier la carence estrogénique, favorisent la survenue de ces affections endocriniennes et métaboliques, ou si leur association est le simple reflet de l’âge avançant. L’influence du traitement hormonal de la ménopause sur certains paramètres endocriniens ou métaboliques mérite également une attention particulière, tant pour ces effets bénéfiques éventuels vis-à-vis de certaines pathologies que pour d’éventuelles interférences avec la prise en charge spécifique de ces affections.

Dans le cadre de cette revue, nous n’aborderons pas de façon détaillée les problèmes spécifiquement liés à la prise en charge de l’hyperparathyroïdie primaire chez la femme ménopausée. L’incidence de cette pathologie est en effet maximale chez les femmes après la ménopause [2]. L’enjeu est alors de préserver la masse osseuse et par conséquent de limiter le risque fracturaire. La discussion des stratégies thérapeutiques, incluant la place importante du traitement hormonal et des SERM (Selective Estrogen[...]

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