Indications du scanner en pathologies valvulaires

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Historiquement portée par les applications coronaires en alternative évidente à la technique invasive, la tomodensitométrie communément appelée scanner démontre, depuis une dizaine d’années, son intérêt quotidien dans l’étude des valvulopathies cardiaques. Entre l’échographie cardiaque transthoracique devenue l’hypersthétoscope à la fiabilité largement validée par plus de 30 ans d’expérience, l’échographie transœso-phagienne qui reste semi-invasive, l’IRM cardiaque à l’accessibilité encore limitée et le cathétérisme invasif de moins en moins pratiqué, la place du scanner cardiaque peut sembler difficile à cerner.

Quelles sont les caractéristiques techniques et physiopathologiques qui déterminent cette place ? Quelles situations cliniques appellent une étude scanner des valves cardiaques ? Quelles sont les vraies limites techniques et comment les anticiper ?

Voici un bref aperçu de la situation fin 2012.

Techniques

Pour mémoire, le principe physique de base du scanner est simple. De la même manière que le cerveau voit en relief grâce à la combinaison des vues de l’œil droit et de l’œil gauche, le calcul matriciel déduit la position des organes sur une coupe du corps en comparant l’ensemble des projections de cette coupe. Pendant la durée d’acquisition des données d’une coupe donnée, le contenu de la coupe doit rester constant, à défaut de quoi le calcul matriciel donne des résultats aberrants comme si l’œil droit et l’œil gauche ne voyaient pas le même objet et que le cerveau ne parvenait pas à résoudre cette discordance. Conséquences : l’application du scanner au cerveau nécessite l’immobilité du patient, l’application aux poumons ou à l’abdomen nécessite l’apnée et l’application au cœur nécessiterait-elle… l’arrêt cardiaque ? Evidemment non, le scanner est réalisé[...]

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À propos de l’auteur

Hôpital Jacques Cartier, Massy.