- Evolution technique
- Principe du scanner cardiaque
- Notions techniques essentielles
- Première génération : des doses conséquentes
- Dernière génération de scanners cardiaques : jusqu’à 80 % de réduction de dose délivrée au patient
- Les reconstructions itératives
- Limites techniques du scanner
- Les nouveautés du RSNA 2011
- Conclusion
Evolution technique
Entre 2000 et 2010, l’évolution du scanner multicoupe a été rapide, avec une nouvelle génération de machines tous les deux ans. Cette évolution technique rapide a été essentiellement guidée par les applications cardiaques qui nécessitent des machines performantes, afin de répondre à une imagerie en haute résolution d’un organe en mouvement. Depuis 2010, on assiste à un net ralentissement des innovations technologiques, et le scanner cardiaque arrive à une certaine maturité. La problématique de l’irradiation élevée sur les premières générations de scanner est maintenant en grande partie résolue sur les scanners de dernière génération. Le scanner coronaire devient un examen de routine dans les centres qui ont investi dans cette technique, et les techniques d’acquisition commencent à se standardiser.
Lors d’une longue période que l’on peut baptiser de “course aux barrettes”, allant de 2000 à 2008, on a vu croître le nombre de détecteurs à 2, 4, 16 puis 64. Le scanner 64 barrettes est certainement le requis technique minimum indispensable pour réaliser de façon fiable un scanner cardiaque.
Après 2008, les 4 constructeurs principaux de scanners (General Electrics, Siemens, Philips et Toshiba) ont diversifié leurs machines haut de gamme, en proposant des machines adaptées particulièrement aux applications cardiaques, avec des choix technologiques différents pour chacun. Par exemple, la société Siemens propose une technologie “double tube” qui permet de réduire le temps d’acquisition par 2 (réduction de moitié de la résolution temporelle), ce qui est très appréciable pour l’imagerie du cœur, avec des images acquises en 75 ms. L’acquisition de type “Flash” est une nouvelle technique liée à la présence de deux tubes,[...]
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