- Suivi au long cours : la gonarthrose est-elle une maladie bilatérale ?
- Facteurs de risque
- 1. Risque accru de chutes
- 2. Le syndrome métabolique
- 3. Activité physique
- 4. Un nouveau facteur de risque indépendant d’arthrose : le plomb ?
- 5. Quelle arthrose après reconstruction du ligament croisé antérieur ?
- Imagerie
- Traitements
- 1. Cure thermale et arthrose des doigts
- 2. Le débridement articulaire est-il efficace dans la gonarthrose ?
- 3. Anti-arthrosiques symptomatiques d’action lente (AASAL)
- 4. Acides hyaluroniques
- Education thérapeutique
- L’os sous-chondral dans l’arthrose
Suivi au long cours : la gonarthrose est-elle une maladie bilatérale ?
Cent quarante-trois sujets de 35 à 54 ans présentant des gonalgies ont été suivis radiologiquement à 5 et 12 ans. Au départ, 37 avaient une gonarthrose bilatérale et 30 une atteinte unilatérale (malheureusement définie par un score de Kellgren-Lawrence ≥ 1). A 5 ans, 65 (52 %) avaient une atteinte bilatérale et 100 (70 %) à 12 ans. Quatre-vingts pour cent des 30 qui avaient une gonarthrose unilatérale au départ ont bilatéralisé leur maladie 12 ans plus tard. La bilatéralisation semble donc la règle. L’atteinte est le plus souvent fémoro-tibiale interne, 6 fois l’atteinte est dissociée (interne d’un côté, externe de l’autre) et seulement deux fois fémoro-tibiale externe [1]. Par contre, la perception du handicap par les malades et les tests fonctionnels pratiqués sont comparables que l’atteinte soit uni- ou bilatérale [2].
La cohorte de gonarthrosiques suivie le plus longtemps (cohorte de Chingford) a pu étudier les radiographies de 561 patients jusqu’à 14[...]
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