Comment prévenir l’ostéoporose et les chutes par l’activité physique en pratique ?

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Des stratégies non-pharmacologiques telles que l’amélioration des habitudes alimentaires, mais plus encore l’augmentation du niveau d’activité physique sont généralement proposées aux sujets âgés pour maintenir ou augmenter la masse osseuse et ainsi réduire le risque fracturaire [1].

Ce choix est basé sur le postulat que l’os n’est pas un tissu inerte et qu’il est capable d’adapter sa masse, sa géométrie et sa microarchitecture aux variations de contraintes mécaniques qui lui sont appliquées. Plusieurs arguments basés notamment sur des études transversales portant sur de jeunes athlètes de haut niveau en croissance font état d’une augmentation marquée de la densité minérale osseuse (DMO) suggérant un effet favorable de l’activité physique sur le tissu osseux. Néanmoins, il apparaît clairement que le niveau d’adaptation va dépendre de la nature du sport pratiqué. Ainsi, les activités physiques dites en charge et à forts impacts au sol, weight-bearing exercise des Anglo-Saxons, comme la gymnastique, auront un effet ostéogénique supérieur aux activités physiques dites “portées” et à faibles impacts au sol comme la natation [2, 3].

Chez le sujet ostéopénique ou ostéoporotique âgé, il paraît totalement illusoire de pouvoir obtenir des résultats similaires à ceux des sujets jeunes, car les charges mécaniques pouvant[...]

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À propos de l’auteur

Service d’Hormonologie et de Médecine Nucléaire, Hôpital Lapeyronie, CHRU et Université Montpellier 1, MONTPELLIER.