- Sécheresse oculaire minime à modérée sans dysfonctionnement meibomien ni blépharite
- 1. Les mesures symptomatiques
- 2. Les larmes artificielles
- Dysfonctionnement meibomien/blépharite
- 1. Les soins des paupières
- 2. Les antibiotiques locaux
- 3. Les antibiotiques oraux
- Sécheresse sévère avec kératoconjonctivite sèche, ou échec des traitements de première intention
- 1. Les anti-inflammatoires locaux
- 2. Les bouchons lacrymaux
- 3. Le collyre au sérum autologue à 20 %
- 4. Les verres scléraux
- Conclusion
Sécheresse oculaire minime à modérée sans dysfonctionnement meibomien ni blépharite
En l’absence de kératite, on associera des mesures symptomatiques aux larmes artificielles.
1. Les mesures symptomatiques
Un contrôle des facteurs aggravants est important : arrêter les médicaments asséchants, éviter la climatisation, rassurer le patient…
La lubrification oculaire fréquente dans les circonstances desséchantes (lecture, ordinateur, conduite) doit être conseillée.
Le port de lunettes obturantes, éventuellement teintées, permet de protéger l’œil des agressions environnementales et de maintenir une hygrométrie préoculaire importante.
2. Les larmes artificielles
Les larmes artificielles sont nombreuses, avec des propriétés physicochimiques variées. Plusieurs caractéristiques permettent d’orienter leur choix, en fonction de la sévérité des symptômes, et de l’activité visuelle du patient :
>>> La viscosité
Plus elle est élevée, plus la rémanence et donc la durée d’effet sont importantes, mais plus le flou visuel augmente.
>>> La rémanence
Elle augmente non seulement[...]
Connectez-vous pour consulter l'article dans son intégralité.
Vous êtes abonné(e)
IDENTIFIEZ-VOUS
Pas encore abonné(e)
INSCRIVEZ-VOUS
Inscrivez-vous gratuitement et profitez de tous les sites du groupe Performances Médicales
S'inscrire