Glaucome : quoi de neuf ?

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Dans le domaine de la physiopathologie et du diagnostic des glaucomes, les progrès des sciences de matériaux et des microcapteurs ont permis l’élaboration de dispositifs non invasifs permettant d’estimer la pression intraoculaire en continu pendant des durées de 24 heures ou plus. De nombreuses communications ou publications commencent à préciser les intérêts et limites de ces dispositifs. Dans le domaine du diagnostic et du suivi des neuropathies glaucomateuses, les progrès des logiciels de traitement des images et des algorithmes de reconnaissance des structures permettent de disposer de nouveaux paramètres d’analyse de l’anatomie tridimensionnelle de la tête du nerf optique, qui semblent être atteints plus précocement en cas de glaucome, et témoigner plus fidèlement d’une éventuelle évolution de la maladie. Dans le domaine du traitement chirurgical enfin, de nouvelles méthodes peu ou pas invasives continuent à être développées, telles que des drains ou implants permettant de faciliter l’évacuation de l’humeur aqueuse sans aboutir à la formation d’une bulle de filtration, ou telles que la coagulation du corps ciliaire par ultrasons focalisés. Des travaux publiés récemment permettent de mieux définir la place de ces nouvelles techniques par rapport aux chirurgies filtrantes conventionnelles.

Cet article se propose de présenter une brève revue des communications et publications de l’année 2012 abordant ces trois thèmes principaux de la physiopathologie, des méthodes diagnostiques et thérapeutiques des glaucomes.

Nouvelles méthodes de mesure en continu de la pression intraoculaire

De façon similaire à de nombreux paramètres et fonctions biologiques, la pression intraoculaire n’a pas une valeur constante et varie aussi bien au cours du nycthémère que sur des périodes de plusieurs mois ou années. Les mécanismes de ses variations, qui font intervenir plusieurs voies neuro-endocrines, ne sont pas encore parfaitement connus. Chez le sujet sain, les variations nycthémérales de la pression intraoculaire sont généralement caractérisées par des valeurs pressionnelles plus élevées la nuit et plus faibles le jour. Ces fluctuations varient assez fortement d’un individu[...]

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