Einstein

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Notre vérité consiste à comparer les choses entre elles

>>> Les chiffres

« Deux arbres » signifie deux fois la même chose, on compare la chose à elle même, c’est l’adjectif qui définit le chiffre, les chiffres « purs » 2, 3, 4 …, dégagés des objets qui leur ont donné naissance, sont des créations de l’esprit pensant qui décrivent la réalité de notre monde.

>>> Joule était un brasseur de bière anglais dont la physique était le passe temps

Inimaginable actuellement, d’une part les expériences requièrent un matériel sophistiqué mais surtout un scientifique ne saurait être un non professionnel. Joule réalisa une expérience essentielle sur la conservation de l’énergie : deux poids qui descendaient le long de règles graduées  faisaient tourner des palettes immergées dans l’eau, l’énergie potentielle des poids était transformée en énergie cinétique des parties mobiles et de là en chaleur. Il mit en évidence par ce système un équivalent mécanique de la chaleur ou un rapport de valeur, et effectua une comparaison entre deux choses. L’intérêt pratique est évident : une source d’énergie est pour nous essentielle.

>>> Les références

Lorsque nous définissons un objet, c’est  par comparaison à une norme, un étalon, exprimée en unités choisies ; il s’agit d’une comparaison à quelque chose de fixe, d’immuable. Une mesure, quelle qu’elle soit, est toujours exprimée relativement à une référence. Ainsi, lorsque nous parlons d’un corps qui se déplace (par exemple une voiture), nous sous entendons qu’il se déplace par rapport à nous, repère fixe. Or, toutes ces notions de fixe, immuable, invariant, n’existent pas, ou plus précisément n’existent que dans notre esprit.

Relatif à un système de référence

L’essentiel, comme toujours dans la science, est de nous débarrasser de préjugés, profondément enracinés, que l’on répète, souvent sans les examiner.

>>> Le temps ne s’écoule pas d’une manière absolue

La démonstration est la suivante : un train se déplace à vitesse constante dans une même direction, deux éclairs se produisent à égale distance de lui en avant et en arrière. Pour une personne se trouvant sur le talus, à mi-hauteur du train à l’instant des éclairs, ces deux éclairs seront vus simultanément ; en revanche, une personne se trouvant au milieu du train au moment des éclairs, entrainée par la vitesse du train, « court » vers l’éclair antérieur et « fuit » l’éclair postérieur, elle verra l’éclair antérieur plus tôt que l’éclair postérieur. Des événements qui sont simultanés[...]

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À propos de l’auteur

M. GENEVES Cardiologue, PARIS