Gestion des antiagrégants plaquettaires en chirurgie non cardiaque

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Les traitements antiplaquettaires ont accompagné le développement de la cardiologie interventionnelle et, en particulier, l’essor des stents nus puis actifs. Il est actuellement admis que la poursuite d’une bithérapie antiplaquettaire est nécessaire pendant au minimum 6 semaines après un stent nu, 6 mois voire un an après implantation d’un stent actif et, plus largement, dans les suites d’un syndrome coronarien aigu. Cette stratégie thérapeutique, chez des malades de plus en plus âgés, a malheureusement pour corollaire une majoration du risque hémorragique. Nous sommes donc de plus en plus souvent confrontés à des situations aiguës où la poursuite de la bithérapie antiplaquettaire est remise en cause avant son terme.

Ce problème se pose le plus souvent à l’occasion d’un geste invasif ou d’une chirurgie intercurrente extracardiaque. Le risque hémorragique global se trouve alors en balance avec le bénéfice cardiologique du traitement, à savoir la prévention d’un accident thrombotique. Depuis l’arrivée des endoprothèses actives et la médiatisation dans la communauté médicale de la problématique des thromboses de stent tardives (> 1 mois), des efforts importants d’information et de prévention ont été faits sur le risque d’arrêt du traitement antiagrégant -plaquettaire.

La décision finale vis-à-vis du traitement antiplaquettaire interviendra au terme d’une discussion collégiale entre chirurgien, anesthésiste et cardiologue dont le but[...]

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À propos de l’auteur

Service de Cardiologie, CHU Timone, Marseille.