A partir de 1941, Adolf Hitler âgé de 52 ans commence à souffrir d’hypertension artérielle. Son médecin note par ailleurs les premières manifestations d’une insuffisance cardiaque gauche, avec en particulier un œdème des membres inférieurs.
Parmi les facteurs susceptibles d’expliquer cette hypertension artérielle, une consommation abusive de café et surtout une prise intempestive d’amphétamines ont été avancées. En effet, ces substances toxiques faisaient partie, chez Hitler, de la quantité impressionnante de médicaments qu’il ingurgitait pour lutter contre son asthénie et sa colopathie fonctionnelle. L’interrogatoire du docteur Morell par les autorités américaines a permis d’apprendre qu’il administrait au Führer, sous forme de comprimés et d’injections, prés de 90 variétés de médicaments au cours de la guerre, et que Hitler prenait en moyenne 28 comprimés par jour…
La vue de ces sangsues gorgées de son sang le fascinait
A partir de 1942, avec les difficultés auxquelles étaient confrontées les armées allemandes, l’état de santé d’Hitler s’aggrave. Son hypertension artérielle est maintenant permanente, responsable de céphalées et de vertiges intenses. Le docteur Morell le traite uniquement par l’application de sangsues… et, selon un de ses biographes, « La vue de ces sangsues gorgées de son sang le fascinait et il disait au docteur : « Je vais vous faire un pudding avec mon sang. Pourquoi pas? Vous qui aimez tellement la viande. ».
Parallèlement à l’installation de cette hypertension artérielle permanente, Adolf Hitler a commencé à présenter les premières manifestations de la maladie de Parkinson. Les fonctions neurologiques du Führer se » sont détériorées. Hitler souffrait d’un tremblement du bras et de la jambe gauche qui lui donnait une démarche traînante. A l’automne 1943, Albert Speer écrivait « Il présentait une sclérose et une rigidité intellectuelles. L’irrésolution douloureuse, l’agressivité et une irritabilité permanente étaient les caractéristiques de cet étrange état où le réduisirent le surmenage et la réclusion dans laquelle il se murait. Il devait maintenant se torturer le cerveau pour prendre des décisions qui, autrefois, ne lui coûtaient aucun effort. ».
Au printemps 1944, Hitler a eu une complication oculaire de son hypertension artérielle : une hémorragie du corps vitré de l’œil droit. L’hypertension artérielle s’est aggravée au cours de l’automne 1944. Des électrocardiogrammes, réalisés au cours de cette période et retrouvés[...]
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