Hémorragies intracérébrales : mise au point

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Les hémorragies intracérébrales (HIC) non traumatiques correspondent à un saignement cérébral intraparenchymateux spontané. Elles représentent 10 à 15 % de l’ensemble des accidents vasculaires cérébraux (AVC) [1] et sont souvent associés à un pronostic sombre.

Épidémiologie

L’incidence des HIC est en moyenne de 10 à 20 pour 100 000 habitants en France et elle augmente avec l’âge. Les HIC peuvent avoir une présentation très variable, allant d’une forme asymptomatique jusqu’au décès. La mortalité à 6 mois est estimée entre 23 et 58 % [2]. Le risque de récidive hémorragique se situe entre 2,4 et 4 % par an [3].

Plusieurs facteurs de risque d’HIC ont été identifiés [4] : l’âge, le sexe masculin, l’alcool et l’hypertension artérielle (HTA) qui constitue le principal facteur de risque multipliant par 4 le risque d’HIC.

De nombreuses études ont montré -l’association entre HTA chronique et HIC [5]. Les HIC profondes sont souvent désignées hématomes de l’HTA en raison d’une forte association avec l’HTA. L’association entre HIC lobaire et HTA est moins claire.

Étiologies

On distingue classiquement les HIC primitives des HIC secondaires. Les HIC primitives, qui représentent environ 80 % des HIC, sont dues à la rupture spontanée de petits vaisseaux endommagés essentiellement par l’HTA ou l’angiopathie amyloïde cérébrale (AAC). Les HIC secondaires, plus rares, ont différentes causes : malformations vasculaires (malformations artérioveineuse, anévrisme intracrânien, cavernome, fistule[...]

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À propos de l’auteur

CHU, TOULOUSE.