La deuxième étude [2] est une méta-analyse des mesures échocardiographiques du cœur gauche dans une large cohorte internationale ayant pour but le développement de valeurs de référence normales : the Echocardiographic Normal Ranges Meta-Analysis of the Left heart (EchoNoRMAL), les données de 43 études ont été analysées représentant 51 222 patients, dont 22 404 adultes âgés de 18 à 80 ans sans pathologie -clinique cardiovasculaire ou rénale, HTA ou diabète. Une méthode de régression quantile ou régression paramétrique appropriée ont été utilisées pour calculer les valeurs de référence au 5e et 95e percentiles de chaque mesure.

Le but de cet autre travail [3] était d’obtenir les valeurs de référence des volumes indexés minimal et maximal de l’oreillette gauche (maxLAVi et minLAVi) selon la méthode des disques dans un échantillon de population de 168 sujets (127 hommes et 41 femmes) sans pathologie cardiovasculaire ou autre facteur associé à une dilatation OG. MaxLAVi était indépendant de l’âge et du sexe avec des limites de référence (moyenne ± 1,96 DS) de 15-37 mL/‌m2. MinLAVi était corrélé avec l’âge, les limites de référence estimées étaient de 3-15 et 7-23 mL/m2 chez les patients de 40 et 80 ans, respectivement. En se basant sur les valeurs de référence de l’Association européenne d’Imagerie cardiovasculaire, moins de 5 % de la population avaient une possible -dysfonction diastolique préclinique.

Les récentes recommandations des sociétés européennes et américaines d’échographie cardiaque sur le 3D publiées en 2013 précisaient que les valeurs normales des paramètres ventriculaires gauches selon l’âge et la surface corporelle restaient à déterminer. La mesure des paramètres VG en 3D a été réalisée dans un travail [4] chez 226 sujets sains (125 femmes, âge 18-76 ans) et comparée aux mesures 2D. Les valeurs de référence supérieures (moyenne : +2 DS) pour les volumes télédiastolique et télésystolique VG en 3D étaient 85 et 34 mL/m² chez l’homme et 72 et 28 mL/m² chez la femme, -respectivement. L’indexation des volumes à la surface corporelle n’élimine pas la différence entre les deux sexes. Les valeurs inférieures de référence (moyenne : -2 DS)[...]

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