Traitements non hormonaux des bouffées de chaleur

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Les bouffées de chaleur (BDC) intéressent 70 à 80 % des femmes autour de la ménopause avec une sévérité et une durée variables, ce qui en fait l’un des désagréments naturels les plus connus [1].

L’amélioration par un traitement causal estrogénique a connu son heure de gloire dans les années 80. À partir de 2002, plusieurs études dont certaines très médiatisées ont montré les limites de ce traitement, et que toutes les femmes ne pouvaient en bénéficier en raison des risques (cardiovasculaire, cancer du sein). Des alternatives ont été proposées, certaines faisant appel à la médecine traditionnelle, d’autres basées sur l’observation des populations traitées pour un problème de santé autre que les bouffées de chaleur.

Les études se sont multipliées, très hétérogènes dans leur méthodologie, et les laboratoires de neurophysiologie se sont dotés d’outils permettant de comprendre le mécanisme des BDC et de ses conséquences. Certains pays ont élaboré des recommandations sur la prescription de ces produits alternatifs afin d’éviter des erreurs importantes (notamment dans les cas particuliers tels que le cancer du sein), ou des débordements dans un domaine qui est devenu plus commercial que médical.

Les bouffées de chaleur

Les BDC de la périménopause appartiennent aux différents symptômes vasomoteurs entraînés par l’arrêt de la fonction ovarienne et des sécrétions hormonales surtout estrogéniques.

Selon certains auteurs, ce serait une[...]

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À propos de l’auteur

Service de Gynécologie et Obstétrique, CHU de NANTES.