Observance des traitements anticoagulants

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INR et observance

1. évaluation de l’anticoagulation

L’INR est une mesure standardisée du taux de prothrombine (TP) créé pour s’affranchir des grandes variations rencontrées avec ce dernier [1, 2]. S’il est plus fiable que le TP pour mesurer un degré d’anticoagulation, ce n’est pas un test parfait.

  • INR versus TP

Le TP est, en effet, trop dépendant des réactifs utilisés, ce qui peut engendrer, pour deux tubes de sang prélevés au même moment et dans les mêmes conditions préanalytiques, deux résultats très différents. L’INR permet “d’écrêter” ces différences puisqu’il tient compte de l’indice du réactif utilisé : l’ISI (indice de sensibilité international). Mais, pour l’obtention d’un INR fiable, il faut théoriquement que le réactif utilisé ait un indice le plus proche possible de 1.

Cet indice devrait normalement apparaître sur le compte rendu, ce qui n’est pas toujours le cas, les réactifs les plus proches de 1 sont aussi les plus coûteux, et une différence, parfois substantielle entre des INR, est donc toujours possible.

  • Les conditions préanalytiques

Les conditions préanalytiques influen-cent la qualité du résultat de l’INR, et il est conseillé que l’INR soit évalué dans les 6 à 8 heures après un prélèvement [3, 4]. Une durée prolongée entre le prélèvement et l’analyse biologique peut survenir par exemple si l’infirmière qui vient au domicile du patient a une longue tournée avant de ramener ses tubes au laboratoire.

  • Le syndrome des antiphospholipides

Il y a une circonstance clinique très spécifique où l’INR reflète imparfaitement la “décoagulation” des patients : c’est le cas du syndrome des[...]

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À propos de l’auteur

Service de Cardiologie, Hôpital Pasteur, CHU, NICE.