Tachycardies sinusales inappropriées

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Il faut différencier la TSI de la tachycardie sinusale appropriée et du syndrome de tachycardie orthostatique posturale (STOP), avec lesquels il y a des chevauchements. Comme l’évolution à long terme est bénigne, un traitement peut être inutile ou aussi simple qu’un entraînement physique. Cependant, chez les patients qui ont des symptômes intolérables, un traitement est nécessaire. Même à de fortes doses, les bêtabloquants – traitement de première intention – sont souvent inefficaces. Cela est vrai aussi pour la plupart des autres traitements médicamenteux. Dans de rares cas, une intervention percutanée ou chirurgicale au niveau de l’oreillette droite et du nœud sinusal peut être utile, mais même elle est d’efficacité limitée et expose à des complications potentielles.

Quelle est la fréquence cardiaque sinusale normale ?

Chez des sujets normaux, en bonne santé, au repos, la fréquence sinusale est de 50 à 90 bpm, habituellement plus basse que la fréquence sinusale intrinsèque (c’est-à-dire sans influence du système autonome), en partie du fait du tonus vagal.

Présentation clinique de la TSI

Il n’y a pas de FC spécifique pour définir la TSI. Cependant, des patients ayant une TSI ont habituellement une FC diurne de repos > 100 bpm et une FC en moyenne pendant 24 heures > 90 bpm, non expliquée par des besoins physiologiques ou des situations connues pour augmenter la FC.

Ces patients ont souvent des symptômes multiples, handicapants : palpitations, dyspnée, vertiges, sensation de tête vide, présyncope, mais les symptômes peuvent ne pas être dépendants de la FC. Des problèmes émotionnels et psychiatriques associés sont souvent identifiés, mais leur relation avec la TSI est incertaine.

La TSI peut être difficile à différencier d’une FC physiologique ou d’un STOP.

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À propos de l’auteur

Service de Cardiologie, Hôpital Louis Pradel, BRON.