Bioimpédance et stimulateurs cardiaques à l’usage du cardiologue : une fonction mal connue

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L’adaptation des patients dépendant d’un stimulateur à leurs besoins hémodynamiques est apparue secondairement dans l’évolution de la technologie de ces appareils, d’abord pour l’adaptation à l’effort, puis pour la resynchronisation des deux ventricules et enfin pour le monitorage de l’hémodynamique.

Bioimpédance ?

En électricité, l’impédance est la résistance d’un circuit à un courant alternatif, également mesurée en ohms, et utilisée en stimulation cardiaque pour vérifier l’intégrité des sondes à partir de l’impulsion de stimulation. La bioimpédance utilise des signaux de trop faible énergie pour exciter le cœur, de 20 µA à 10 mA et de haute fréquence, entre 5 et 100 kHz, initialement à partir d’électrodes cutanées. Les premiers travaux datent de 1929 pour mesurer l’hydratation de l’organisme, puis au niveau du thorax dans les années quarante.

Cette bioimpédance dite statique dépend des propriétés physicochimiques des milieux traversés par le courant, en particulier de la quantité de liquide intrathoracique. Ainsi, la bioimpédance diminue en cas d’œdème pulmonaire. Elle varie aussi de façon cyclique avec le volume thoracique, diminuant à chaque inspiration, mais oscillant aussi avec le cycle cardiaque, augmentant en systole et diminuant en diastole, liée aux variations de volume de l’aorte thoracique [1], donc de l’éjection ventriculaire. On parle alors d’impédance dynamique.

Des appareils de monitorage externe du débit cardiaque, basés sur ces données, ont été proposés avec des divergences sur leur fiabilité par rapport aux mesures[...]

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À propos de l’auteur

Institut de Cardiologie, CH Pitié-Salpêtrière, PARIS.