Suivi des enfants et des adolescents ayant une TSV sans préexcitation

0

Suivre un enfant qui présente des tachycardies supraventriculaires (TSV) n’est pas toujours aisé. Ce suivi dépend de l’âge de l’enfant, du mécanisme des TSV, de leur tolérance, de leur retentissement, de leur fréquence et souvent des parents. Il faut aussi prendre en compte le fait que l’interrogatoire est souvent difficile et parfois gêné par la présence des parents. Généralement, l’angoisse est majeure chez eux plus que chez l’enfant.

Avant d’aborder le suivi, plusieurs questions vont donc se poser (tableau I) : quelle est la nature de la tachycardie ? Y a-t-il un risque ? Cet enfant peut-il continuer à avoir des activités normales et, notamment, peut-il encore faire du sport ? Faut-il traiter l’enfant ? Doit-on envisager un traitement curatif des tachycardies par ablation par radiofréquence ?

Rappel

La tachycardie par réentrée intranodale (TRIN) est le mécanisme le plus fréquemment rencontré dans les tachycardies jonctionnelles des enfants dont l’ECG en rythme sinusal ne montre pas de syndrome de Wolff-Parkinson-White (WPW) [1]. L’âge influence seulement la fréquence de la TSV, qui peut être très rapide chez le jeune enfant et tend à se ralentir avec l’âge [2].

Par ailleurs, 20 à 25 % des TSV sont dues à une réentrée utilisant le nœud de Tawara pour sa conduction antérograde et un faisceau accessoire latent pour sa conduction rétrograde [1, 2]. Les tachycardies en rapport avec ce mécanisme surviendraient plus tôt dans la vie que la TRIN. Parfois, il existe une conduction antérograde non visible en rythme sinusal (10 % des syndromes de WPW) et le pronostic rejoint celui du syndrome de WPW, avec un risque de forme[...]

Connectez-vous pour consulter l'article dans son intégralité.

Pas encore abonné(e)
INSCRIVEZ-VOUS

Inscrivez-vous gratuitement et profitez de tous les sites du groupe Performances Médicales

S'inscrire
Partagez.

À propos de l’auteur

Service de Cardiologie, CHU Brabois, VANDOEUVRE-LES-NANCY.