Stress et pathologie cardiovasculaire

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La seule raison d’être d’un être, c’est d’être, c’est à dire de maintenir sa structure en vie
~ Henri Laborit

Dans un livre publié récemment [1], je me suis permis d’employer un mot qui n’existe pas officiellement : la “psychocardiologie”. Alors que les unités de psycho-oncologie font maintenant partie du quotidien des centres de cancérologie, la psychocardiologie vient seulement de voir le jour. C’est pourtant en cardiologie qu’il y a le plus de preuves sur le rôle des facteurs psychosociaux dans la survenue ou l’aggravation de la maladie, ainsi que sur la déstabilisation psychosociale qu’engendre un problème de santé. En effet, comme nous l’a appris Georges Engel il y a plus de 50 ans, les origines, les composantes et les conséquences de la maladie sont multiples, à la fois biologiques, psychologiques et sociales.

Si les premières publications concernant l’effet du stress sur la survenue d’un infarctus du myocarde datent de plus de 60 ans, c’est surtout la publication de l’étude INTERHEART, en 2004, et les dernières recommandations de la Société Européenne de Cardiologie (ESC) pour la prévention en 2012, qui ont attiré l’attention de la communauté cardiologique.

Stress ou stress psychosocial ?

Le mot “stress” est un terme galvaudé, employé dans de multiples domaines. Dans le langage courant, et parfois en vulgarisation médicale,[...]

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À propos de l’auteur

Cabinet de Cardiologie Coeur de Lorraine, THIONVILLE