Étude du ventricule droit : y a-t-il une réelle place pour le scanner ?

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L’échographie, du fait de sa disponibilité et de son innocuité, est à l’évidence l’examen de première intention pour l’étude du ventricule droit (VD) ; l’étude peut être orientée sur le VD ou faire partie d’un examen cardiaque de routine. Souvent cependant, le VD est mal vu en échographie, notamment en raison de sa position très antérieure et rétrosternale, ce qui ne permet pas toujours une fenêtre acoustique suffisante pour une étude complète. L’IRM cardiaque est devenue l’examen de seconde intention, et aussi l’examen de référence pour le ventricule droit. L’IRM a de nombreux atouts : en effet, elle n’utilise pas de rayons X ; elle n’a pas besoin de produit de contraste pour l’étude de la fonction VD ; elle apporte une bonne caractérisation tissulaire avec une excellente résolution temporelle (50 ms environ par image) ; enfin, elle permet l’étude des flux au niveau de l’artère pulmonaire (AP). Sa résolution spatiale varie de 1,5 à 6 mm selon les séquences utilisées.

Le scanner du VD a-t-il un intérêt quelconque, entre échographie et IRM ?

À l’heure de la banalisation du scanner coronaire, l’apport du scanner pour l’ensemble des structures cardiaques, en dehors des artères coronaires, se développe progressivement. Dans certaines situations ou indications cliniques, le scanner du VD prend toute sa place. Certaines sont identifiables :

  • Contre-indication à l’IRM, ou lorsque l’IRM est difficile à réaliser, par exemple pour des patients en réanimation.
  • Présence de matériel intracardiaque non analysable en IRM (valve ou stent).
  • En complément de l’IRM quand celle-ci n’est[...]

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À propos de l’auteur

Institut Mutualiste Montsouris