- Quels sont les médicaments incriminés ?
- 1. Les antimigraineux alcaloïdes de l’ergot de seigle
- 2. Fenfluramine, dexfenfluramine, benfluorex
- 3. Les antiparkinsoniens agonistes dopaminergiques
- 4. L’ecstasy (MDMA)
- Quelle est la physiopathologie ?
- Quelles sont les données épidémiologiques ?
- Que sait-on de l’histoire naturelle ?
- Sur quelles données retenir le diagnostic ?
- Quels sont les diagnostics différentiels ?
- Quelle prise en charge proposer ?
- Conclusion
Un lien entre la prise d’antimigraineux et la survenue de valvulopathies a été identifié dès les années soixante [1]. Depuis cette date, des valvulopathies médicamenteuses (VM) ont été documentées après la prise d’anorexigènes [2], d’antiparkinsoniens et d’une drogue, l’ecstasy (tableau I). Le mécanisme de survenue de ces effets secondaires a été identifié en 1999 [3].
Quels sont les médicaments incriminés ?
1. Les antimigraineux alcaloïdes de l’ergot de seigle
Le méthysergide (Desernil, retiré du marché en 2015) est le premier médicament identifié dès 1967 avec la publication d’une série de 36 observations [1]. Quelques cas cliniques sont rapportés avec l’ergotamine (Gynergène) [1]. En revanche, il n’existe pas de cas de VM publié sous dihydroergotamine (Seglor, Ikaran, Tamik).
2. Fenfluramine, dexfenfluramine, benfluorex
En 1997, 24 cas de valvulopathies fuyantes chez des femmes d’âge moyen 44 ans exposées à la fenfluramine (Pondéral) pendant une durée moyenne de 12 mois sont publiés par l’équipe de la Mayo Clinic (États-Unis) [2]. Les valves du cœur gauche et la tricuspide peuvent être atteintes. L’aspect des[...]
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