Traitements percutanés : la fin des valves mécaniques ?

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Au cours des deux dernières décennies, l’utilisation des prothèses mécaniques a régulièrement diminué au profit de celle des bioprothèses. La première explication tient à l’évolution des valvulopathies, moins souvent rhumatismales et plus souvent dégénératives, atteignant des sujets de plus en plus âgés. La seconde est liée aux progrès technologiques récents, avec l’augmentation de la durabilité des bioprothèses et surtout les perspectives offertes par les implantations valvulaires percutanées, en particulier la possibilité d’implantations “valve dans valve”.

Les recommandations actuelles [1]

Elles donnent trois critères de décision principaux pour le choix entre prothèses mécaniques et biologiques.

  • La préférence du patient correctement informé : c’est la première recommandation et la seule de classe I (niveau C). Cette préférence est probablement mieux prise en compte actuellement qu’il y a 10 ou 20 ans et explique en partie l’utilisation croissante des bioprothèses. En effet, les inconvénients des prothèses mécaniques liés à l’anticoagulation au long cours (restriction des activités physiques et professionnelles, des voyages, etc.) avec leur impact psychologique et plus globalement leur retentissement sur la qualité de vie poussent de plus en plus de patients à choisir une bioprothèse.
  • Le niveau de risque d’une future réopération : une réopération estimée à haut risque doit favoriser le choix d’une prothèse mécanique (IIa, C). Les progrès chirurgicaux des dernières décennies ont diminué ce risque, ce qui explique, là encore, que de plus en plus de patients acceptent cette perspective et optent pour une bioprothèse.
  • L’âge des patients : la zone frontière entre prothèses mécaniques et bioprothèses est de 60 à 65 ans en position aortique et de 65[...]

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À propos de l’auteur

Hôpital Bichat, PARIS.