- Les artéfacts
- 1. Les ombres acoustiques
- 2. Les réverbérations
- Les variantes anatomiques en échographie bidimensionnelle
- 1. Dans l’oreillette gauche
- 2. Septum atrial
- 3. Dans l’oreillette droite
- Les diagnostics alternatifs
- 1. Dissection aortique
- 2. Prothèses mécaniques
- 3. Thrombus/végétation/tumeur
- Pour bien faire : compétence et expérience
- Conclusion
Les toutes premières échographies transœsophagiennes (ETO) ont été réalisées au début des années quatre-vingt [1].
Cette technique a été développée pour améliorer la caractérisation des fuites mitrales, rechercher une cause cardioembolique à un événement thrombotique, mettre en évidence une endocardite infectieuse ou pour analyser l’aorte thoracique (dissection ou anévrisme) [2]. Elle est relativement simple et non invasive. Selon les séries, les taux de complications varient de 0,01 % à 0,04 % [3]. L’ETO reste un outil diagnostique précieux et complémentaire du scanner ou de l’IRM cardiaque. Cependant, si l’opérateur n’est pas expérimenté, il peut tomber dans certains pièges… Une bonne connaissance théorique et pratique permet en partie d’éviter ces écueils.
Les artéfacts
1. Les ombres acoustiques
Les ombres acoustiques (fig. 1) surviennent lorsque le faisceau d’ultrasons rencontre des surfaces d’impédances acoustiques différentes [4].
Le faisceau est réfléchi et diffusé, entraînant une diminution de la pénétration en distalité. Ce type d’artéfact est essentiellement rencontré en cas de prothèse valvulaire et de sonde de stimulateur cardiaque ; il peut entraîner un faux diagnostic de thrombus ou végétation [4].
2. Les réverbérations
Les réverbérations sont dues à un phénomène répété d’aller-retour des ondes d’ultrasons[...]
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