L’effet clinique de l’évolocumab, un anti-PCSK9, traduit par une réduction significative des événements cardiovasculaires (CV) majeurs dans l’étude FOURIER, est similaire chez le diabétique et chez le non diabétique.
Ni l’utilisation d’évolocumab par rapport au placebo, ni l’atteinte de taux de LDL-c très bas, ne sont associés à une augmentation du risque de diabète, y compris chez les prédiabétiques. Les taux d’HbA1c et de glycémie à jeun ne sont par modifiés par l’utilisation de l’évolocumab par rapport à celle du placebo. Ce sont les résultats principaux d’une analyse complémentaire de l’étude FOURIER, publiée récemment dans le Lancet Diabetes Endocrinol (1).
Cette analyse complémentaire a aussi l’intérêt dans son chapitre « Discussion » de rappeler les données disponibles concernant le risque de diabète sous statine.
Effet de l’évolocumab et/ou d’un LDL-c très bas
L’étude FOURIER a été un essai thérapeutique contrôlé, conduit en double aveugle contre placebo chez 27 564 patients en prévention CV secondaire, définis par une maladie coronaire et/ou une maladie cérébrovasculaire et/ou une artérite des membres inférieurs et ayant un taux plasmatique de LDL-c restant supérieur à 0,70 g/L sous statine (2). Ils ont été randomisés pour recevoir soit de l’évolucumab qui pouvait être prescrit à deux doses différentes durant l’étude – principalement à 140 mg en injection sous-cutanée toutes les 2 semaines, et chez certains patients à 420 mg en une injection sous-cutanée tous les mois –, soit l’équivalent placebo. Le critère primaire était composé de la mortalité CV, des infarctus du myocarde (IDM), des AVC et des hospitalisations pour angor instable ou revascularisation.
Au terme d’un suivi moyen de 2,2 ans, il y a eu significativement moins d’événements du critère primaire dans le groupe sous évolocumab (1 344 événements ; 9,8 %) que sous placebo (1 563 événements ; 11,3 % ; HR : 0,85 ; IC95 % : 0,79-0,92 ; p < 0,001). Parmi les patients inclus, 11 031 (40 %) avaient un diabète, et 16 533 (60 %) n’en avaient pas parmi lesquels 10 344 avaient un prédiabète et 6 189 avaient une glycémie normale à l’inclusion.
La réduction des événements du critère primaire a été homogène et significative chez les patients ayant un diabète (HR : 0,837 ; IC95[...]
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