- Apnées du sommeil et pathologies cardiaques
- Le SAS réduit la capacité d’exercice
- Le SAS en réadaptation cardiaque = prévalence élevée
- L’entraînement physique est bénéfique pour les patients atteints de SAS
- En pratique
- 1. Comment dépister les apnées en réadaptation cardiaque ?
- 2. Dépistage positif : que faire ?
Apnées du sommeil et pathologies cardiaques
La réadaptation cardiaque et la prévention cardiovasculaire nécessitent un programme personnalisé et constituent une véritable prise en charge globale comprenant la recherche de troubles respiratoires du sommeil.
Le syndrome d’apnées du sommeil (SAS) est défini comme des arrêts répétitifs de la respiration au cours du sommeil d’au moins 10 secondes. Sa sévérité est classée en fonction de l’index d’apnée-hypopnée (IAH) lors de la polygraphie/polysomnographie :
- modérée si IAH > 5/h ;
- moyenne si IAH > 15/h ;
- sévère si IAH > 30/h.
Différents types de troubles respiratoires du sommeil (TRS) sont possibles, dont les plus fréquents sont les apnées obstructives (qui résultent d’un collapsus des voies aériennes) et centrales (liées à un défaut de la commande centrale dû à une instabilité du contrôle des chémorécepteurs). Les conséquences physiopathologiques des apnées sont les suivantes :
- activation du système sympathique ;
- réduction de la variabilité sinusale ;
- exacerbation de la réponse inflammatoire ;
- dysfonction endothéliale ;
- activation plaquettaire ;
- augmentation du stress oxydant.
Toutes ces manifestations aboutissent à une augmentation du risque de la survenue de pathologies cardiovasculaires et métaboliques (fig. 1). À titre d’exemple, en utilisant la cartographie par impédance, Hargens et al. ont démontré que les apnées obstructives ont un impact sur les variables hémodynamiques : 66 % de ces patients présentent une réduction de leur fonction cardiaque avec augmentation des pressions et volumes ventriculaires, diminution du débit cardiaque, du volume d’éjection systolique (VES) et de l’indice de contractilité[...]
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