Consensus français sur la stratégie de baisse du LDL-c en post-syndrome coronaire aigu

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Si l’intérêt de l’utilisation des statines après un infarctus n’est pas contesté, les raisons d’un traitement à la phase aiguë et les modalités de prescription méritent quelques explications.

Les recommandations de la Société Européenne de Cardiologie pour la prise en charge des syndromes coronariens aigus (infarctus avec et sans sus-décalage du segment ST) ont été acceptées par la Société Française de Cardiologie et font mention de façon très précise de l’utilisation des statines avec, en particulier,
4 recommandations de classe 1A [1-3] :

  • la prescription d’une statine de forte intensité, le plus tôt possible après l’admission, et sans tenir compte de la valeur du LDL-cholestérol (LDL-c) ;
  • tenter d’atteindre une cible du LDL-c < 70 mg/dL ou un abaissement de 50 % du LDL-c basal lorsque celui-ci est compris entre 70 et 135 mg/dL ;
  • utiliser des traitements non-statines comme l’ézétimibe pour atteindre cette cible ;
  • optimiser le traitement avant la sortie de l’hospitalisation.

Les études de registre montrent qu’en France, si 96 % des patients qui quittent l’hôpital après un infarctus ont une prescription de statines, les fortes intensités ne sont prescrites qu’à 70 % et ce pourcentage chute à 60 % dès le 4e mois [4]. Cela explique, au moins en partie, pourquoi au 4e mois seule la moitié des patients est “à la cible du LDL-c”, c’est-à-dire < 70 mg/dL.

Pour tenter de mieux expliquer l’intérêt de l’utilisation des traitements hypolipémiants selon les recommandations, un groupe de 30 cardiologues et lipidologues français s’est réuni et leurs discussions ont abouti à la publication d’un consensus sur le traitement[...]

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À propos de l’auteur

Service de Cardiologie, University Hospital Jean Minjoz, EA3920 Université de Bourgogne Franche-Comté, BESANÇON.