- Préambule
- 1. L’évaluation de l’effet clinique réel et global d’un traitement
- 2. Les trois études d’août-septembre 2018
- Il faut identifier les patients à haut risque ischémique car ce sont ceux qui tirent bénéfice de l’aspirine
- 1. L’aspirine doit être proposée lorsque le risque CV est élevé
- 2. Un modèle de continuum douteux
- 3. Le problème clinique posé par l’étude ARRIVE
- L’aspirine n’est pas efficace chez les diabétiques car ils ont une résistance à l’aspirine et il faut donc utiliser de fortes doses chez ces patients pour être efficace
- L’aspirine prévient les cancers digestifs
- Si les résultats des études avec l’aspirine ont parfois été négatifs, c’est parce que la dose n’a pas été adaptée au poids des patients
- En conclusion
“Un homme à préjugés est un homme armé de vieilles opinions qu’il oppose sans examen à des vérités nouvelles”.
Étienne de Jouy, Le Dictionnaire des gens du grand monde, 1818.
Lors des sessions scientifiques 2018 de la Société européenne de cardiologie, les résultats de deux essais thérapeutiques contrôlés évaluant l’aspirine en prévention cardiovasculaire (CV) primaire ont été présentés : les études ARRIVE et ASCEND. Ces deux essais confirment que l’aspirine n’a pas de place en prévention CV primaire, y compris chez le diabétique. Plus encore, quelques jours plus tard, dans le New England Journal of Medicine (NEJM), les résultats de l’étude ASPREE évaluant l’aspirine en prévention primaire chez les patients âgés de plus de 70 ans ont fait l’objet de trois publications qui devraient enfin sonner le glas d’une utopie. Première publication, l’aspirine ne retarde pas la survenue d’un[...]
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