- Les faits les mieux établis
- Quelle biodisponibilité de la nicotine ? Quel impact chez les patients cardiaques ?
- Le vapotage apporte-t-il plus de chances au fumeur de réussir son sevrage ?
- Pas de réduction de risque en cas de persistance concomitante d’un tabagisme
- Controverses sur des questions de santé publique
- Les messages clés pour la pratique
Ce produit ne ressemble actuellement en rien à une cigarette et ne contient pas de tabac. Aussi, il a été recommandé par les autorités de santé d’utiliser de préférence le nom de “vaporisateur personnel” (ainsi que les termes “vape”, “vapotage” et “vapoteur”) plutôt que celui de “cigarette électronique”, qui garde une connotation “tabac”.
Nous avons tous, dans notre pratique de cardiologue, été sollicités par des fumeurs ou leurs proches sur l’utilité et la sécurité du vaporisateur personnel (VP) pour sortir de la consommation de tabac. Malgré la publication de plusieurs milliers d’articles sur ce produit depuis son apparition sur le marché, il reste difficile d’avoir des réponses absolues à ces questions. Cela a volontiers amené à formuler des opinions et à préconiser des attitudes très radicalement opposées.
Ainsi, les services de santé publique britanniques plaident pour une utilisation positive sans réserve, misant sur une réduction individuelle du risque, compte tenu de la très probable bien moindre toxicité relative du VP par rapport à la poursuite du tabagisme. À l’opposé, les États-Unis, davantage dans une démarche populationnelle de santé publique, expriment une réserve importante vis-à-vis de son utilisation, arguant l’absence de données sur les effets à long terme et un potentiel risque de passerelle vers le tabagisme pour les jeunes non-fumeurs.
Ces opinions contradictoires sont liées au fait que la recherche a pris un retard considérable par rapport à la diffusion spectaculaire de ce produit. En pratique, il convient d’aller au-delà de ces attitudes radicales et de conseiller les fumeurs de la façon la plus objective qui soit, en prenant en compte à la fois les faits acquis, les incertitudes résiduelles, sans oublier les aspects de santé publique potentiellement soulevés par ce nouveau produit.
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