Résultats clairs chez les patients inopérables
Depuis son introduction en 2002 par Cribier [1], le remplacement valvulaire aortique percutané (TAVI) est de plus en plus consolidé par ses résultats dans la pratique clinique [2-4].
>>> La première étude randomisée sur le TAVI – l’étude PARTNER publiée en 2010 – a analysé les résultats chez les malades inopérables en raison de leurs comorbidités, fragilités ou contre-indications anatomiques. Sur 358 patients randomisés (TAVI vs traitement médical optimal), les résultats à 1 an montrent que la mortalité (30,7 % vs 50,7 % ; p < 0,001), le taux d’hospitalisation (42,5 % vs 71,6 % ; p < 0,001) et la classe NYHA III/IV (25,2 % vs 58,0 % ; p < 0,001) étaient supérieurs chez les malades traités par TAVI au prix d’un plus grand nombre d’accidents vasculaires cérébraux majeurs (AVC) (5,0 % vs 1,1 % ; p = 0,06) et de complications vasculaires majeures à 30 jours (16,2 % vs 1,1 % ; p < 0,001) [5]. >>> Le deuxième bras de l’étude, publié en 2011, comparait le TAVI au remplacement valvulaire aortique chirurgical chez les malades à haut risque opératoire (Euroscore I > 20 % ou Euroscore II ou STS score > 10 %) pour valider la non-infériorité de la procédure percutanée. Sur 699 patients, la mortalité était équivalente à 1 an (24,2 vs 26,8 ; p = 0,44). Les patients traités par TAVI faisaient plus d’accidents vasculaires majeurs, incluant l’AVC (11,0 % vs 3,2 % ; p = 0,001), alors que le groupe traité par voie chirurgicale présentait davantage de saignements et de fibrillations auriculaires [6].
En conclusion, le traitement médical était supérieur chez les patients inopérables et équivalent à la chirurgie chez les patients à haut risque [5-6].
Les résultats du suivi à 5 ans des 2 bras de l’étude PARTNER ont été publiés en 2015 [7-8]. Au total, chez les patients inopérables, le bénéfice du TAVI, comparé au traitement standard, était durable pendant tout le follow-up. La mortalité toutes causes (38,9 % vs 66,7 % ; p = 0,028), la mortalité cardiovasculaire (57,5 % vs 85,9 % ; p < 0,0001) et le taux[...]
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