Quels gestes techniques pour les patients asymptomatiques ?

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Le caractère asymptomatique conditionne les techniques opératoires. Il s’agit le plus souvent de patients souffrant d’insuffisance aortique (IA), généralement dans le cadre d’une maladie annulo-ectasiante, ou d’insuffisance mitrale (IM) sévère, dans le cadre de maladies dégénératives.

Deux caractéristiques sont notées :

  • Le jeune âge, qui sous-entend la nécessité pour le chirurgien d’offrir une solution pérenne et impactant peu la qualité de vie (éviter l’anticoagulation).
  • Les tissus réparables, à l’inverse de la maladie aortique calcifiante dans laquelle l’intégration du calcium au sein même du tissu valvulaire rend la réparation délicate.

Les réparations valvulaires permettent de restaurer une anatomie “normale” et sont donc souvent associées aux meilleurs taux de survie globale et sans récidive (voire à des survies identiques à celle de la population générale). Elle sont généralement associées à des techniques de “stabilisation” (annuloplastie aortique ou mitrale) afin d’assurer une stabilité du montage chirurgical sur le long terme.

Techniques opératoires pour le traitement des valvulopathies aortiques asymptomatiques

1. Maladie sténosante

À ce jour, les recommandations européennes récentes préconisent une attitude attentiste chez les patients asymptomatiques, avec une indication opératoire de classe I seulement en cas de survenue d’une dysfonction ventriculaire gauche ou son équivalent, une épreuve d’effort péjorative [1].

Comme chez les[...]

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À propos de l’auteur

Service de Chirurgie cardiaque et Transplantation, Hôpital Cardiologique Louis Pradel, CHU de Lyon, BRON.