Prévention primaire et secondaire. Rôle clé de l’activité physique/sportive et de la réadaptation. Apport des dernières recommandations pour notre pratique.

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Indiscutablement, la prévention, l’incitation à la pratique de l’exercice physique voire du sport ont le vent en poupe. Cela ne date pas d’hier ! Les ministres de la Santé se succèdent et placent systématiquement la prévention au cœur de leurs préoccupations, de leurs programmes, en soulignant son importance considérable en termes de santé publique.

Les recommandations des sociétés savantes se suivent mais il est parfois difficile pour le praticien de s’y retrouver :
– différences parfois notoires entre pays ou continents. On rêverait de recommandations à l’échelle planétaire, tout en faisant place aux spécificités “locales” ;
– imperfections dans la rédaction : catalogue “qui n’en finit plus”, aspect injonctif ne tenant pas assez compte des cas particuliers bien que de réels progrès soient à saluer dans les dernières publications européennes et même américaines ;
– parfois contradictions avec les données des études (ou retard) ;
– d’aucuns (esprits grincheux ?) craignant des “influences extérieures”…

De nombreuses associations dont la Fédération Française de Cardiologie (FFC) s’emploient, avec un indéniable succès auprès du grand public, à marteler les grands messages utiles en matière de prévention tant des pathologies cardioneurovasculaires que d’ailleurs cancéreuses, les stratégies étant globalement assez proches. Et “ça marche”, comme l’attestent les études épidémiologiques, les grands registres, même s’il semble depuis quelques années que les bénéfices en termes de réduction de morbi-mortalité cardiovasculaire marquent[...]

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À propos de l’auteur

Service de Cardiologie, Hôpital de la Croix-Rousse, CHU de Lyon. Université Claude Bernard-LYON 1, Faculté de Médecine Lyon Sud-Charles Mérieux, LYON. GERS-P de la SFC.