Anticoagulants oraux directs et procédures invasives cardiologiques : comment gérer ?

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Environ 1/4 des patients sous anticoagulants ont besoin d’une interruption de traitement pour une intervention planifiée dans les 2 ans. Peu de données prospectives sur la gestion des anticoagulants oraux directs (AOD) sont disponibles. Diverses sociétés ont émis des lignes directrices distinctes sur le moment de l’interruption des AOD avant une chirurgie ou des procédures invasives. Il est impossible de résumer toutes ces recommandations. On peut néanmoins, en ce qui concerne les procédures invasives cardiologiques (coronaires, rythmologiques et valvulaire percutanées), proposer des prises en charge adaptées pour ces différents examens et interventions.

Les caractéristiques du patient (y compris l’âge, les antécédents de complications hémorragiques, les médicaments concomitants et la fonction rénale) doivent être prises en compte pour déterminer quand arrêter et redémarrer un AOD. Bien que les interventions chirurgicales lourdes requièrent l’arrêt temporaire d’un AOD, une grande partie des examens et interventions cardiologiques présentent un risque de saignement relativement faible et ne nécessitent pas, dans la plupart des cas, de fenêtre thérapeutique. Tous les patients sous AOD et les acteurs du parcours de soins doivent recevoir une note écrite indiquant la date et l’heure prévues de leur intervention ainsi que l’heure de la dernière prise du traitement si celui-ci doit être arrêté.

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À propos des auteurs

Institut Cardiovasculaire Paris Sud – ICPS, Hôpital Privé Jacques Cartier, RAMSAY Santé, MASSY.

Hôpital privé Jacques-Cartier, MASSY. Unité de Rythmologie, Institut Cardiovasculaire Paris Sud, Hôpital privé Claude Galien, QUINCY-SOUS-SÉNART.