Plusieurs études relatives à l’évolution des données épidémiologiques, la plupart aux États-Unis, sur des périodes récentes mais pouvant parfois couvrir les 50 dernières années ont été publiées en 2019, et notamment en fin d’année, dans différentes éditions du JAMA (Journal of American Medical Association). Elles complètent des études du même type parues en début d’année 2019 dans Circulation.
Ces études apportent des éléments nouveaux et parfois surprenants. Dans ces mises au point bibliographiques nous rapporteront successivement plusieurs des données fournies par ces études.

Un quart de la population américaine est d’origine hispanique ou asiatique

L’objectif d’un article paru en décembre 2019 dans le JAMA était d’évaluer la prévalence du diabète et ce, principalement dans deux catégories d’habitants des États-Unis : les américains d’origine hispanique et les américains d’origine asiatique non hispanique.
Les données analysées proviennent des enquêtes périodiques du NHANES (National Health and Nutrition Examination Survey) recueillies entre 2011 et 2016 chez des personnes âgées d’au moins 20 ans. L’existence du diabète était établie par soit une déclaration de la personne interrogée (diabète non gestationnel diagnostiqué par un médecin), soit un dosage de la glycémie, de l’HbA1c ou d’une épreuve de charge en glucose.
La totalité de l’échantillon analysé a compris 16 856 hommes et femmes parmi lesquels 2 266 avait un diabète connu et 14 590 déclaraient ne pas avoir de diabète. Un dosage de l’HbA1C a été effectué chez 16 189 personnes, de la glycémie à jeun chez 6 910 et une épreuve de charge en glucose chez 5 315 personnes.
Une première donnée fournie par ce travail est de rappeler que les deux populations considérées (américains d’origine hispanique et américains d’origine asiatique non hispanique) représentent 23 % de la population américaine et que cette part devrait progresser pour atteindre 38 % en 2060.

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